samedi 12 octobre 2013

Nouvelle tentative pour quitter Cabo Polonio...


Vendredi, 11 octobre. Après une soirée bien arrosée (nous étions contents de tomber et sur un couple de touristes français et sur un bar vraiment excellent, tenu par un pirate aveugle), nous avons enfin réussi à nous extraire de Cabo Polonio, sans, auparavant, avoir invité nos amis touristes à manger à bord à midi. De toute façon, on ne pouvait pas partir bien avant, car c'était la pétole et parce qu'il fallait récupérer une pièce du Corcovado, que nous avions donnée à souder, à 11h, au camion qui sert de liaison entre Cabo Polonio et le reste de Uruguay. Qui, ledit camion, s'est ensablé sur la plage, non loin du bateau d'ailleurs, et avait donc pris un certain retard.
Le repas avec nos amis les touristes n'a pas duré longtemps non plus. Bien sur, ils étaient enchantés par les otaries qui jouaient autour du bateau, mais la nana avait le mal de mer et a commencé à vomir son rhum de la veille avant même d'être passée à table !

Désolé, récit du fameux repas de midi interrompu par une petite manœuvre nocturne.


Le spi, que nous avions décidé de garder pour la nuit s'est mis à refuser, car ce fichu vent est encore en train de tourner. On était pourtant bien tranquille avec un petit vent de ¾ arrière. Maintenant, il est à 60 degrés (du bon près) et je sens qu'on va finir la nuit au près serré, ou pire, au moteur avec du vent de face ! Bref, il a fallu descendre le spi et sortir la trinquette et le génois. Du coup, on gîte pas mal et comme je suis debout sur l'escalier de descente dans le carré pour vous écrire sur l'ordi qui sert également à la navigation, ce n'est pas très confortable. L'article de ce soir ne sera donc pas bien long. De toute manière, j'ai bientôt fini.

Après le repas rapide, Gab a ramené nos Français à terre pendant que je rangeais le bateau. Nous avons monté l'annexe et mis les voiles en direction du Brésil, car le vent nous empêche toujours de viser l'Ascension ou le Cap Vert. Nous en aurons pour à peu près 2 jours de nav, si toutefois Eole ne nous joue pas encore des tours.

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