Le Corco, au repos bien mérité |
Ca y est, on est enfin arrivé ! Au bout de 24 jours de mer, ca fait un bien fou
de voir la terre ferme, de voir des gens, de boire une bière fraiche, de
pouvoir se faire chauffer un café sans risquer de se voir projeter sur la gazinière
ou de s'ébouillanter !
On oublie vite ce que c'est la
vie sans gite et on est tout surpris quand le bateau est droit, qu'on peut
poser les assiettes sur la table, lâcher sa tasse ou son verre sans qu'il valdingue
à la figure du copain … Bref, on apprécie les choses très simples de la vie.
A l'heure qu'il est, nous passons
notre deuxième nuit au mouillage et franchement, on est bien. Mais commençons donc par notre arrivée.
Le sprint final pour rejoindre
l'ile n'a pas été du gâteau : 30 heures toutes voiles dehors, moteur à fond au prés
serré, enfin ça bastonnait comme j'aime, m'enfin une ou deux heures m'auraient
suffit ! Bien nous en a pris quand même, car nous avons jetté l'ancre pile poil
à la tombée de la nuit en ayant constatés que les manuels de navigation
disaient vrai : une arrivée de nuit a l'Ascension est impossible ! Non pas
qu'il y ait une barrière de corail, mais il y a un pipeline flottant, une flottille
de petits bateaux sur corps-morts non éclairés, pile dans l'axe d'approche pour
éviter les rochers et d'autres petites chicanes qui nous auraient planté de
nuit à coup sur.
De jour, avec le soleil couchant
dans le dos en plus, nous avons pu facilement déjouer tous ces pièges et
mouiller tranquillement devant une superbe plage de sable blanc, la plus grande
de l'ile et tout prés de la grande capitale, Georgetown.
La manœuvre terminée, nous contactons les autorités pour débarquer, nous disant qu'on va se jeter une bonne bière bien fraiche et se faire un gueuleton au riz local, mais notre joie est de courte durée. Il est samedi soir, les fonctionnaires britanniques ne sont plus de service et nous sommes consignes à bord jusqu'au lendemain.
Ach, ça ne rigole pas avec le règlement,
les British !
Bon, ce n'est pas bien grave,
nous allons profiter de notre nouveau luxe de vie sans gite et nous cuisiner un
bon petit plat sans se faire agresser par la cuisinière a gaz et on a encore du
vin rouge et du coca (chaud) à bord. (inutile de vous préciser pour quelle
boisson nous avons opté)…
Le lendemain donc, après avoir rappelé les autorités (ils nous avaient oubliés, normal, on est dimanche et on est sous les tropiques), nous obtenons un rendez vous avec la capitainerie, la police pour l'immigration ne sera ouverte que demain, mais on s'en fout, on peut débarquer.
Le lendemain donc, après avoir rappelé les autorités (ils nous avaient oubliés, normal, on est dimanche et on est sous les tropiques), nous obtenons un rendez vous avec la capitainerie, la police pour l'immigration ne sera ouverte que demain, mais on s'en fout, on peut débarquer.
Pas si facile ! Il n'y a pas de jetée qui abriterait le débarcadère, juste un quai de 10 mètres de haut avec une échelle mais qui se prend la houle de plein fouet, alors le pauvre zodiac monte et descend de quelques mètres a chaque vague le long de l'échelle si on a de la chance et si on en a pas, il s'en éloigne juste au moment ou l'on saute ! Bon, on arrive quand même à débarquer pas trop mouillés (n'oublions pas qu'on a les passeports et tous nos papiers sur nous). Après il faut encore traficoter avec des bouts pour éloigner le zodiac du quai tout en pouvant le récupérer plus tard. Nous nous demandons comment ils font pour se faire ravitailler sur l'ile, parce que la, pour décharger quoi que ce soit, c'est mission impossible ! Nous aurons la réponse plus tard, en fait le ravitaillement se fait surtout par avion (4 vols militaires hebdomadaires sur l'Angleterre), pour le fioul, c'est par le pipeline flottant (le bateau reste au large) et pour le reste il y a des barges qui peuvent s'échouer sur la plage par temps calme. Du coup on est un peu inquiets pour notre ravitaillement en fioul à nous, car on ne voit pas trop comment ça va pouvoir se faire et surtout combien ça va couter, car ça ne sera de toute façon pas simple. Nous verrons cela demain en même temps que l'immigration.
En montant l'échelle nous tombons donc : sur des êtres humains, de deux sortes !
Deuxièmement, des métis avec des dents en avant et écartes, mais qui se déplacent normalement en mettant un pied devant l'autre (voir l'article précédent sur l'hypothétique apparence des Ascensionnistes). Ils ont l'air étonnamment peu dégénérés, pour une population de seulement 800 personnes qui vit en autarcie en plein milieu de l'Atlantique depuis 200 ans et sont très sympas.
Après un bon moment de bavardage sur le quai en italo-franglais, nous faisons nos formalités à la capitainerie, ce qui nous prend 5 minutes et nous voila partis à l'assaut de la mégalopole de Georgetown. Malheureusement c'est dimanche et tout est fermé, sauf quand même le pub ou il y a de la bière fraiche et ou ca danse -ach les tropiques, quelle ambiance !
Ayant résisté jusque là aux
cigarettes,
voila que je ne tombe pas sur un anglish complètement bourré qui
m'offre son paquet avec le briquet en prime ! Et voila que je suis retombé
dedans ! Seule issue : se barrer de la le plus vite possible sans embarquer de
cigarettes !Après un petit tour en ville, retour sur le bateau pour dessaouler et en ce qui me concerne, enfin essayer le fusil sous-marin du Gab. J'ai appris que la pêche commerciale est interdite a l'Ascension et dans ces eaux territoriales. C'est pour ça que ça foisonne de poissons. De plus, comme il pleut rarement (l'ile est assez aride), il n'y a pas de rivière, pas d'alluvions, l'eau est cristalline.
Terminée la chasse sous-marine. Je
ne pense pas qu'on va trouver une nouvelle flèche sur l'ile. Mis à part ça,
j'ai quand même vu pleins de choses sympathiques sous l'eau, notamment des
tortues géantes ! Ah oui, je ne vous ai pas dis, l'attraction principale de
l'Ascension, ce sont quand même ses tortues marines qui viennent pondre sur la
plage juste en face de notre mouillage et c'est en ce moment en plus ! Demain
nous irons sur la plage pour voir des œufs éclore, magnifique non ?
Bon je vais abréger un petit peu, car il est déjà 3h du matin et les enclosions c'est au lever du jour, alors si je veux dormir un petit peu…
Après la pêche maudite, nous sommes retournés à terre pour enfin nous faire notre gueuleton au restaurant (le seul de l'ile), sans oublier de prendre l'apéro dans notre pub préféré (le seul de l'ile). Comme nous n'avions pas réservés, on ne pouvait avoir que du steak (d'Afrique du sud, excellent soit dit au passage), mais ni poisson, ni langoustes. La malédiction de Poséidon continue !
Je pense qu'on sera les seuls
mecs au monde à avoir passé plus d'un mois en bateau sans jamais avoir mangé du
poisson !
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