mardi 8 avril 2014

07.04.14 Lundi, jour d'arrivée


Eh ben oui, on l'aura fait, contre l'avis de tous les experts en voile et surtout contre vents et marees ! En fait, je parle un peu trop vite, car on n'est pas tout a fait arrivé encore, mais une fois au mouillage dans le port, il y aura trop de choses a faire pour que j'aie le temps d'ecrire. Comme j'avais quand même envie de mettre un petit mot de la fin je m'y mets maintenant, ca diminue le temps d'attente en plus. Les arrivées sont toujours longues, car on voit la terre des heures et des heures durant avant de la toucher.Pour le moment on ne la voit même pas encore, alors qu'on est a moins de 30 milles de Praia, la capitale, mais j'ose esperer que c'est parce que il y a des nuages a l'horizon plutot que de m'imaginer que les 3 ordis de navigation du bord nous racontent des bobards sur la situation geographique du Cap Vert.

Hormis l'absence de visu, autre chose d'inquiétant : On a plus de fioul ! Ce qui devait arriver  arriva : Cette nuit nous ne sommes pas tombés en panne, mais nous avons arreté le moteur pour garder quelques litres en vue de la rentree dans le port, et nous sommes actuellement a la voile, mais ne pouvant faire qu'un angle de 60 degres par rapport au vent, alors qu'on fait du 30 quand on est appuyé au moteur, nous allons rater l'ile de quelques 10 milles ! Rageant, non ? Bon, on mettra le moteur en route 2 heures avant de rentrer dans le port, en priant que les quelques litres qu'on a gardés, suffiront,  sinon, on appellera a l'aide par radio ou on tirera des bords, on verra.
Une fois arrivés a terre, il faudra faire, comme d'hab, les formalités d'entrée. Ensuite, selon l'heure, je pense qu'on va se faire un bon resto, sinon au moins un super bon bar, je vous signale que malgré nos efforts d'economie, il n'y a plus une goutte d'alcool a bord depuis deux jours, et que ca, en plus du manque de clopes, ca me semble faire une eternité ! Par la suite, je pense que j'aiderai Gab encore a faire le plein de fioul, puis je m'occuperai de trouver un ou deux billets d'avion retour en fonction de la date, car Gab doit encore trouver un endroit pour laisser le Corcovado. Parait-il qu'a Praia, ça craint trop au niveau des vols, il pense donc se deplacer vers le nord de l'ile ou carrement aller sur une autre, mais je ne pense pas que je le suivrai jusque la, mon envie de famille devient trop pressant. Ici s'arrete donc mon  voyage sur le Corcovado, en esperant que le sien, comme celui de Gab ainsi que celui de tous les autres qui monteront a son bord, continue encore  longtemps.





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