dimanche 23 février 2014

Visite des Foz d'Iguaçu


Samedi 22 février : Retour d’ Iguaçu

Après la journée perdue en transports d’ hier (départ de l’hôtel à 10h45 et arrivée sur le bateau à 23h – avec, soyons honnêtes, un petit resto au passage à l’arrivée à Pelotas), s’annonce une autre journée de perdue, car à notre grande et très désagréable surprise, en arrivant sur le bateau nous constatons (avec le nez tout d’abord) que le frigo est de nouveau en panne. Heureusement que les ordinateurs ne sont pas encore capables de transmettre les odeurs, car sinon plus personne n’ouvrira ce blog ! Pourtant il a bien fallu l’ouvrir ce frigo pour sortir tous ce qui avait pourri dedans, tache qui m’a incombée ! Maintenant je laisse Gab s’occuper d’une nouvelle réparation. Vue qu’il est pressé de partir maintenant, (le fait de l’avoir traîné aux chutes d’Iguaçu a du lui mettre le feu aux fesses, et il doit vouloir partir vite avant que l’on ne lui concocte une autre visite touristique du genre) il va certainement être plus efficace que moi, qui ai vraiment bien appris de prendre mon mal en patience.

Revenons donc un peu à ces fameuses chutes de l’Iguaçu : Site naturel grandiose, époustouflant, même. Seul problème c’est qu’on n’a pas vraiment l’impression d’être en pleine nature ! Il s’agit du deuxième site touristique visité au Brésil ( après Rio de janeirro) et de ce fait, on a plus l’impression d’être à Rio qu’en pleine nature : Le petit train pour visiter, les sentiers bétonnés, les plateformes de vue panoramique,ou l’on se bat pour avoir une demi seconde pour prendre sa photo (forcément la même que les 70000 suivants) et les ascenseurs pour brésiliens, américains et autres trop gros pour vaincre les 176 mètres de dénivelle, m’ont laissés un léger arrière goût de, comment dire, surpopulation, surexploitation est certainement plus juste,en tout cas de sur-quelque chose.

On s’est quand même payé une petite folie( faut bien essayer de rire) : un tour en bateau pneumatique, emménagé pour transporter le plus de touristes possible, qui passe dans les rapides et sous les chutes, ce qui est franchement rigolo, car s’est la douche totale assurée. Résultat des courses, nous avons noyé l’appareil photo du Gab ! 



Pas grave, le Paraguay et sa zone franche ne sont qu’à quelques kilomètres et on y trouve tout mais alors tout ce que l’on veut (même ce qu’on ne veut pas), en commençant par le Viagra contrefait, en passant par l’électronique et en finissant par les indiennes guarani. Bref, c’est l’Andorre, puissance 10 et en plus glauque. Petite parenthèse  culturelle quand même,pour ceux qui ne disposeraient pas d’un atlas ou de google earth, les chutes de l’Iguaçu se situent à la frontière de trois pays : le Brésil, l’Argentine et le Paraguay, un des pays les plus pauvres d’Amérique du sud, car il n’a pas d’accès à la mer et parce que la plus grande partie de ses propriétés foncières sont en main étrangère (surtout allemande et chinoise), mais qui a l’air intéressant, car c’est le seul pays d’Amérique latine à  posséder deux langues officielles : l’espagnol et le guarani, langue indigène( un tiers de la population est indienne et évidemment dépourvue de toue ressource). Malheureusement, comme il ne nous restait plus qu’un jour, nous n’avons pas pus pousser nos explorations plus loin que la zone franche, ou Gab a acheté un nouvel appareil photo, Gilles un smart phone avec lequel il se bat depuis deux jours parce qu’il est programmé en guarani, le tout pour des prix supérieurs à amazone .com. Il n’y a que moi qui ne m’en suis sorti pas trop mal, car je n’ai acheté que des cigarettes à moins de 20 centimes le paquet, oh joie, je ne suis toujours pas prêt d’arrêter de fumer ! Ah, et, pour la plus grande joie de ma femme, un rasoir électrique de voyage à deux balles. En espérant qu’il fonctionne toujours, une fois arrivé au Cap Vert.
Pour le reste de notre expédition aux chutes, je laisserai parler les images. Vous constaterez l’exploit de n’avoir que 2 à 3 touristes par photo, mais imaginez  qu’à chaque prise, il en avait mille qui nous poussaient dans le dos !

 
Nouvelle de dernière minute : Gilles a craqué et abandonne le navire. Je ne sais si c’est définitif, car il tergiverse depuis un bon moment, toujours est il que je le comprends. Il sait qu’il a le mal de mer et en s’attaquant à une traversée de l’Atlantique contre vents et marées, il s’attaque peut être à trop gros pour une première expérience. De plus, les attentes interminables des bons vents ne sont pas faites pour arranger les choses. Il n’y a qu’a examiner la situation d’aujourd’hui, ou nous étions sensés partir de bonne heure pour aller à Rio grande, faire les derniers avitaillements, les formalités de douane et puis partir en mer (dixit Gaby), alors que nous nous retrouvons en réalité, non seulement coincés à cause d’un frigo en panne, mais en plus complètement envasés, CAD. physiquement pris au piège par une marée exceptionnellement basse. Même si nous étions prêts à partir, nous ne pourrions pas bouger, car le Corcovado est posé sur sa quille qui elle même est plantée dans au moins 30 cm de boue. En effet, les marées dans la lagune sont gérées plus par le vent que par les marées lunaires, ce qui fait que quand nous avons du vent favorable pour décoller des cotes, la lagune se vide et nous prend le bateau au piège, et quand nous avons des vents défavorables en mer, la lagune nous libère – cornélien, non ? La solution (éventuelle)? Attendre la marée haute(lunaire) de 4h demain matin, sortir le Corco de la marina, le mettre au mouillage devant, et partir le lendemain matin, à condition toutefois que le frigo soit réparé ! Et en attendant 4h du matin on fait quoi ? On glande sur les quais ! Moi ça va parce que j’ai de quoi m’occuper, je vous écris, mais ce n’est pas le cas de tout le monde !

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