Aujourd’hui, jour de pluie, alors j’ai le temps d’écrire,
car les bricolages à bord sont impossibles et les sorties en ville plus
nécessaires. L’avitaillement est fait et les gros travaux sont terminés. Nous
avons même récupéré notre frigo qui fonctionne à merveille !
Réparations sur le bateau. On notera la présence de Gilles en haut du mât.
Il nous reste
plus que les formalités administratives à accomplir. hier, accompagnés du
président du club, personne respectée et respectable, ayant travaillé dans
l’administration. Rien n’y a fait ! Même notre pauvre président, pourtant rodé à
l’exercice bureaucratique, a failli s’énerver, pour autant que se soit possible
pour un fonctionnaire brésilien à la retraite...
Gab et el présidente Mansini, au club, après le passage à la douane. Ca nécessitait vraiment une bière. |
L’incompétence des
fonctionnaires et notre situation compliquée sont telles, que nous n’avons pas
avancé d’un pouce ! Nous nous retrouvons avec un certificat d’importation
provisoire du bateau au Brésil ... Normalement, il n’a pas le droit d’y
séjourner plus de trois mois et une interdiction de le sortir du pays tant que
nous n’avons pas définitivement importé le bateau (ce qui serait accompagné de
fortes taxes, évidemment).
Résultat des courses, le président nous a conseillé d’aller tout simplement à l’immigration à Rio Grande, de faire tamponner nos
passeports et de nous tirer avec le bateau ! Bref, nous verrons bien à
quelle sauce nous serons mangés une fois rendus à Rio Grande, dernière étape
avant de sortir de la lagune et du Brésil.
En attendant un temps moins pluvieux
et un vent favorable pour s’y rendre, nous restons à Pelotas où la vie est douce
(abstraction faite des moustiques qui nos dévorent matin et soir) et où nous
nous faisons des restos avec les copains du club quasiment tous les soirs.
Hier
soir, Guilherme, celui qui s’occupe le plus de nous, nous a dégoté une
Currascaria du feu de dieu. Le principe est extrêmement simple: il y a un
buffet où l’on trouve de tout, mais en plus des autres restaurants brésiliens, où l’on se sert à volonté et où l’on fait peser son assiette après, car l’on
paye au kilo, ici, le prix est fixé à l’avance et en plus du buffet, les
serveurs passent touts les deux minutes à votre table pour proposer une viande
grillé différente, présentée sur une énorme broche. Inutile de vous décrire la plâtrée
qu’on s’est payée, sans oublier la spécialité locale : fromage grillé avec
du lait concentré sucré (pas terrible mais pas grave car de toute façon t’en
peux plus) et le dessert !
Sinon, grande nouvelle du
jour : Gilles a réussi à faire en sorte que Gab quitte son bateau pour
quelques jours (il a du mérite le garçon, car en temps normal, c’est mission
impossible): nous allons partir visiter les chutes d’Igatsu pendant quatre jours
en laissant le Corcovado à Pelotas. De toute façon, la
météo marine n'est vraiment pas favorable au départ, avec pour toute la prochaine semaine du vent de
nord-est (pile poil l'inverse de ce qu'il nous faut !!).
Alors autant en profiter pour visiter le pays !
Martins pêcheurs et autre,
ça foisonne d’oiseaux aquatiques ici.
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