vendredi 6 mars 2015

Entre chien et Cat’s



Janvier, c’est l’arrivage des Catz ! D’abord Tin, le petit frangin, débarque accompagné de Max qu’on est heureux de mieux connaître même s’il est pris dans ses révisions de partiels ; Puis les parents arrivent, toujours fidèles aux virées du Corcovado ! Cette fois, ils nous amènent, en plus des cadeaux de Noël, Leila qui a fait, en France, le plein de neige et de rigolade !
poisson au sable .... Etienne admire le coup de couteau de Lula
Max et Tin tentent une ballade en kayack

Max, sorti de ses revisions pour une marche dans la Serra Malaguette


Le frangin, la mother et la filhia

Grande première, grâce à Etienne qui titille les vagues depuis plusieurs années de la Réunion à l’Australie, je me jette enfin à l’eau sur le spot de surf.
Tout va bien tant que je reste en position couchée … car les rochers et les oursins tapissent les fonds pas profonds du tout. Les sorties restent donc rares jusqu’à maintenant (3) et je ne dépasse donc pas le stade de « je rame, je rame, je rame ».
Mais je suis heureuse d’être dans l’eau transparente jusqu’à avoir mal aux épaules de tant ramer et sans psychoter sur les requins, avec seulement quelques capverdiens et européens à l’eau, grand privilège quand on parle de spot de surf.
Voyez comme je me donne du mal ... pour une bonne douche ...



Vas-y Papa !!
 Si on prend de l’âge, le Corco aussi vieillit et certains points préoccupent et occupent le Capitaine : le tangon de spi est mangé par l’électrolyse, et il faut l’amputer …  l’enrouleur du yankee se bloque et après avoir démonté voile et câble, c’est tout le mécanisme qu’il faut réparer … la génératrice ne veut plus démarrer, même après plusieurs opérations à cœur ouvert : changement des bougies, nettoyage des filtres, du carburateur … la pompe de cale s’emballe et plus rien ne l’arrête, sauf un débranchage sauvage …. 
Bref, le Gab a de quoi s’occuper et fait tourner ses méninges et ses clés suisses ... et trouve toujours réponse à tout !
Mais quand ce ne sont pas les vieilleries qui flanchent, c’est le matos tout neuf qui faiche (traduction pour les non-lecteurs de Claire Bretecher : qui « ennuie ») : le frigo du bateau qui a résisté trop longtemps aux méninges et aux clés de Gabriel et de tous les « frigoristes » locaux a été abandonné et un nouveau a été ramené dans les valises des copains. Problème: il ne fonctionne pas du tout.
Gilles, le presque coéquipier de Gab pour la traversée Brésil – Cap Vert qui passe ses vacances dans le coin, apporte ses qualités d’éléctricien-éléctronicien à Gab, mais en vain … tant pis pour les bières fraiches en navigation, de toute façon, les températures se font hivernales  depuis quelques temps.

Coté Catz, après l’enguelade traditionnelle père-fille, on peut profiter sereinement des parents : Pendant que Guilou et ses hanches qui coincent se « repose » à la plage avec les filles, on use les baskets de Freddy plus habituées aux terrains de tennis qu’aux chemins de montagne capverdiens. Heureusement, il peut reprendre du vif en admirant les croupes oscillantes des jolies nanas du coin lors d’un petit festival de batuque. 
Tarrafal plage ... bondée

Coté pécheurs

Les montagnes autour de la Serra Malaguette
Retour de ballade

Le soleil n’est pas toujours au rendez vous, c’est l’hiver qui sévit … 20 °, du vent, voile nuageux, plus moyen de profiter de la plage quoi. On décide donc de faire un tour de l’île pour donner l’occasion à Guilou de voir du paysage et faire du repérage pour les prochains visiteurs ! On loue donc le minibus de Adoo, notre chauffeur de taxi attitré pour les voyages Tarrafal plage – Praia aéroport, et c’est parti pour la cote Est. On laisse notre petit Chocolat aux bons soins de nos propriétaires Lina et Nati, avec un sac de riz et 100 sous de sardines pour qu’il ne meure pas de faim …
Le volant entre les mains de Gab et le Petit Futé dans les mains de Guilou, on sillonne la cote, les petites vallées verdoyantes et les collines pelées de l’île de Santiago. On arrive rapidement à Ciudade Velha, l’ancienne capitale où l’on se trouve une petite pension pour la nuit, chose rare sur le reste de l’île.

On continue, certains à pied, d’autres en voiture, en remontant la cote sud-ouest, par des routes pavées ou pire, des chemins de terre et de rochers pas franchement carrossables.
Les paysages sont beaux et à 20 km/h, on a le temps d’admirer !  Mais les pneus n’apprécient pas, et on reprend la route principale après une bonne crevaison, direction Assomada, seconde ville de l’île. Heureusement, les villages environnants nous réservent tous un beau moment ou un beau coup d’oeil : pic rocheux, bougainvillier géant, fromager énorme, confection du rhum à l’ancienne – deux bœufs actionnent la presse à canne à sucre  - et dégustation du breuvage encore chaud … 

Après trois jours de ballade, c’est le retour à Tarrafal, les filles étant toutes excitées de retrouver Chocolat. Malheureusement, triste nouvelle, il a été écrasé, et on ne veut pas plus de détails … On en apprend quand même les circonstances : le voisin, un ancien policier haut gradé est mort, et c’est la voiture de la police, qui a assurée le rôle de corbillard, qui lui est passé dessus ! Bouhhh … on s’y était attaché à cette petite bête !  Fini les chiens … enfin, pas vraiment parce que les filles découvrent sur la parcelle en friche à coté de chez nous deux nouveaux nés de la même race canine que Chocolat … du coup, ils sont vite adoptés et nommés : Lindt et Zug ! Nous voilà donc bien garnis, entre chiens et Cat’z ! 

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